Aurelle Boulin-Prat et Bertrand Renard claquent la porte des Chiffres et des Lettres
Plusieurs changements importants ont été annoncés autour de l’émission historique de France Télévisions, « Des Chiffres et des Lettres ». En effet, elle ne sera désormais plus diffusée en semaine, mais uniquement le week-end. Mais surtout, le départ des deux arbitres de l’émission, Aurelle Boulin-Prat et Bertrand Renard a surpris tout le monde. Un départ annoncé par France Télévisions, mais qui ne s’est visiblement fait dans la douleur.
Dans un communiqué transmis à l’AFP, que nous reproduisons en bas de cet article, les deux arbitres historiques de l’émission mettent les choses au clair, et c’est assez violent. Pour eux leur départ à été contrant et forcé, et s’attaquent à la directrice des jeux et du divertissement du groupe, en particulier à cause de leurs statuts, qui peut surprendre… Les deux animateurs étant en CDD depuis 36 ans pour l’animatrice, et 47 ans pour l’animateur !
C’est après leur avoir exigé une baisse de salaire de près de 60%, et leur avoir refusé de signer un CDI, que les deux animateurs ont claqué la porte. Voilà qui risque de se finir au tribunal…
Le communiqué dans son intégralité ci-dessous :
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Avant tout, nous tenons à exprimer au public toute notre affection et toute notre tristesse de le quitter ainsi contraints et forces.
Il a été écrit beaucoup de choses ces derniers jours concernant notre départ du jeu Des chiffres et des Lettres, sur la foi des
déclarations angéliques de Mme REDDE AMIEL Directrice des Jeux et Divertissements de France Télévisions.
Nous avions choisi de ne pas répondre aux sollicitations des journalistes, pour digérer cette situation d’une rare violence.
Cette « confirmation » publique de notre départ nous oblige a expliquer la réalité aux téléspectateurs.
Notre version est moins rose bonbon et tient en 3 points.1- Contrairement a ce qu’ont écrit certains journaux (« L’Alsace »), nous n’avons pas refusé la supposée nouvelle version du jeu, puisqu’on ne nous l’a jamais présentée.
2- Ce qui est désigné pudiquement comme un « désaccord contractuel » a surgi car FTV a exigé une baisse de notre de
salaire de l’ordre de 60% et a refusé de nous accorder le CDI que nous avons eu l’outrecuidance de réclamer.
La tendance n’est pas à la CDéisation.
Car oui, vous avez bien lu, nous sommes en CDD depuis 36 ans pour Arielle, et 47 ans pour Bertrand… Nous n’existons pas alors que nous sommes tous les jours à l’antenne. Cette régularisation nous a été sèchement refusée, sans explication.
C’est inacceptable humainement de l’être juridiquement.3- En somme, bien loin de vouloir partir ou quitter l’émission, c’est bien FTV où nous avons travaillé si longtemps qui
choisit de se séparer de nous, d’acter seule une rupture qui ne lui a jamais été demandée.Le rose bonbon se transtorme en noir de sue
AFP
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