Film de Tom McGrath, 2017
Synopsis officiel : C’est toujours un choc de voir ses parents rentrer à la maison avec un bébé dans les bras – surtout quand il porte une cravate, qu’il se balade avec un attaché-case et qu’il a la voix d’un quinquagénaire ! Si Tim, 7 ans, ne voit pas d’un très bon œil ce «Baby Boss» débarquer chez lui, il découvre qu’il a en réalité affaire à un espion et que lui seul peut l’aider à accomplir sa mission ultra secrète…
Car Baby Boss se prépare à un affrontement titanesque entre les bébés et…. les toutous, charmants petits chiots qui vont bientôt être vendus pour remplacer les bébés dans le cœur des parents !
Voix françaises : Stefan Godin, Vincent Ropion, Laurent Maurel
Mon avis : Croyez-moi ou non : cachée sous ce scénario bancal se tient une belle réflexion sur la fraternité et sur l’imagination. Oui oui. Dernière production en date du groupe Dreamworks, Baby Boss nous offre trois choses : premièrement, une animation sans défaut. Quelques passages dessinés viennent se mêler aux images de synthèse, les rendant d’autant plus impressionnantes.
Deuxièmement, quelques gags très drôles. Evidemment, Baby Boss reste un film destiné aux plus jeunes lecteurs de Berthine, donc si c’est de la subtilité que vous cherchez, passez votre chemin ! Mais certaines répliques et scènes m’ont fait rire aux éclats et valent réellement le détour (mention spéciale pour les blagues incessantes sur l’inefficacité des PDG, et une scène délirante où les deux protagonistes se retrouvent coincés dans une convention d’imitateurs d’Elvis Presley).
Enfin, et c’est peut-être ce qu’il y a de plus important, Baby Boss aborde avec délicatesse le sujet de l’apparition d’un bébé dans une famille, et comment son arrivée peut être un véritable chamboulement pour ses frères et/ou sœurs. Sous couverts d’une aventure rocambolesque et de blagues incessantes, ce bébé en costard et son grand frère aventurier parviennent, dans la mesure du possible, à nous faire réfléchir.
6.5/10