Culture

Bojack is back!

Posté par Marie 20 septembre 2018

Après un an d’absence, notre anti-héros équin préféré est de retour sur Netflix pour une cinquième saison remplie de promesses.

Si vous n’avez jamais vu l’incroyable Bojack Horseman, je vous conseille fortement de vous y mettre. Cette série animée produite par Netflix décortique avec cynisme le monde du showbusiness américain, mais traite aussi de sujets graves tels que la dépression ou l’alcoolisme. Un vrai régal qui se laisse dévorer rapidement, car chaque saison de comprend que 12 épisodes de 25 minutes!

[Attention, si vous n’avez pas vu les 4 premières saisons de Bojack Horseman, spoilers !]

Souvenez-vous, nous avions laissé nos personnages dans des situations de détresse variées. Tandis que Princess Carolyn, à nouveau célibataire, se lance dans une nouvelle carrière de productrice, Diane et Mr Peanutbutter font face à un divorce compliqué et Todd essaie de cerner son asexualité. Etrangement, pour une fois, le personnage s’en tirant le mieux à la fin de cette 4ème saison est notre Bojack éponyme. Ayant réussi à former une relation saine avec sa demi-sœur, et faisant face à la promesse d’un nouveau rôle dans la série produite par Princess Carolyn, il entre dans cette cinquième saison avec une aura plutôt positive. Ou, plus précisément, pas trop négative !

Cette nouvelle saison entre en matière de manière plutôt classique (les nouvelles situations de la galerie de personnages sont exposées une à une), mais le scénario dévie vite vers une écriture encore plus loufoque que les années précédentes. Raphael Bob-Waksberg, écrivain de génie, nous livre plusieurs épisodes à la construction narrative complexe et multipliant les clins d’œil décalés. En outre, on nous offre des guest stars dans certains rôles, dont l’incroyable Rami Malek mais aussi Eva Longoria!

Globalement, cette cinquième saison mise tout sur son écriture : au-delà des scénarios alambiqués, Bob-Waksberg multiplie les références dans chacun de ses dialogues et joue complètement la carte de l’humour noir. Cette explosion de clins-d ’œil et de tours de passe-passe scénaristiques vient compléter un scénario autrement plutôt lacunaire. Après quatre saisons bien remplies en rebondissements, il est clair que l’écriture des péripéties commence à beaucoup s’essouffler. Des personnages autrefois riches et complexes (je pense surtout à Diane et Todd) commencent à tourner en rond, et perdent un peu de saveur.

Il ne nous reste plus qu’à espérer que cette très bonne cinquième saison sera la dernière, avant que les créateurs de Bojack Horseman ne se mettent à sacrifier la complexité de la série pour produire le plus de saisons (et donc le plus de dollars) possible…

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