Une petite précision, le titre de cet article est une demie-vanne, il faut savoir que le titre québécois de Fast and Furious est VRAIMENT « Rapide et Dangereux ». J’ai été assez déçu de découvrir que ça n’était pas « Rapide et Furieux » mais bon tant pis.
Très honnêtement, je ne suis pas du tout client de ce genre de film, mais partageant mon existence avec une fan de la franchise, j’ai eu la chance de voir le dernier Fast and Furious, le 8ième donc. Je n’avais vu que le précédent..
Je ne ferai aucune analyse précise de l’histoire et du cast, puisque je vous le redis, je n’y connais rien à ce genre de film. Par contre je peux vous donner le ressenti d’un néophyte, ce qui est déjà pas mal.
On est donc devant un film qui se veut être à la fois un film de bagnole et un film d’action. L’histoire nous permet de suivre une bande de mecs et de nanas badass qui sont visiblement des sortes de justiciers des temps modernes. Certains sont visiblement policiers, d’autres sont des brigands repentis, ça n’est pas franchement très clair, et j’imagine que ne pas avoir vu TOUS les précédents n’aide pas à contextualiser. D’une manière générale ce genre de film peut se voir si vous n’avez pas vu les autres, mais on y perd forcément quelque chose sur la compréhension et l’attachement aux personnages.
Du coup, on se retrouve devant un film qui n’est vraiment plus qu’un film d’action, et ça n’est pas si mal. On ne s’encombre pas d’interactions et de sentiments entre les personnages du film. On comprend vite que la notion de famille est primordiale dans la série, mais sans aller plus loin, on va surtout très rapidement se dire qu’on regarde une succession de plans d’actions impressionnants. Et ils le sont vraiment.
A titre personnel, j’ai été plus captivé par des scènes sans voiture, par exemple par cette échappée de prison de deux des personnages, qui doivent du coup désinguer des dizaines de gardes et de co-détenus (on en voit quelques bouts dans la bande annonce en bas d’article). C’est de l’action pure et dure, et pourtant sous certains aspects ça ressemble presque à un ballet. C’est réellement hypnotisant, et ce genre de scène est jubilatoire et idéale pour se défouler le cerveau (cette expression ne veut rien dire, mais vous voyez l’idée).
En réalité ce qui peut sauver les personnes totalement hermétiques à ce genre de cinéma, c’est à la fois ces scènes d’actions très excitantes (au sens premier du terme), mais aussi l’humour omniprésent dans le film. Clairement, par moment, on rigole de bon coeur.
Autre truc, la franchise va de plus en plus loin dans l’extrême des situations, au point qu’il n’y a aucun doute que d’ici l’épisode 10, les voitures finirons par rouler sur la lune, et The Rock inversera le sens de rotation de la terre en un coup de volant. Ça en devient absurde, et cet absurde est assumé, même dans la communication autour du film, comme en atteste ce GIF posté par The Rock (Dwayne Johnson), qui repousse une torpille de sous-marin à la main. Oui oui, tranquille.
Don't ask the Royal Navy, Bill. I'm perfectly capable of giving a non-biased answer. Which is yes, I can redirect a torpedo w/ my bare hand. https://t.co/X2jS47CW5l
— Dwayne Johnson (@TheRock) April 11, 2017
Et c’est précisément parce que ça devient du grand n’importe quoi que ça en devient tolérable, et même très agréable à regarder. La franchise a évolué du simple film autour du tuning, à un délire sans nom, plein d’adrénaline, de mini-shorts, d’explosions et d’impossible. J’ajouterai que la musique est plutôt cool.
Il y a parfois des expériences qui semblent être à des années lumières de votre quotidien, et bien aller voir Fast and Furious peut en faire partie. Allez-y. Et venez nous dire en commentaire ce que vous en avez pensé !