Culture

Comment devenir écrivain ?

Posté par Alice 16 avril 2025

Écrire un livre, être publié, toucher des lecteurs… Ce rêve est à portée de plume, mais il commence toujours de la même façon, en osant écrire. Pour beaucoup, devenir écrivain semble inaccessible. Pourtant, il ne s’agit pas d’un don mystérieux réservé à une élite, mais d’un engagement personnel, d’un chemin que chacun peut emprunter.

Le syndrome de l’imposteur, première embûche

La plus grande barrière n’est pas extérieure, elle est intérieure. Le syndrome de l’imposteur — cette petite voix qui murmure “tu n’es pas légitime” — touche presque tous les auteurs débutants. La seule façon de la faire taire, c’est d’écrire quand même. Poser ses mots, même imparfaits, sur la page, c’est déjà prendre sa place.

L’écriture ne naît pas parfaite : elle se construit. Pour affiner son style, il faut écrire souvent, tester, se tromper, recommencer. Lire beaucoup aide aussi à grandir : chaque livre nourrit l’imaginaire, enrichit le langage et inspire de nouvelles formes.

Devenir écrivain : Discipline et régularité

Écrire demande de la rigueur. Une routine, est plus puissante qu’un grand élan isolé. Inutile d’attendre l’inspiration, elle vient en écrivant. Et surtout, ne redoutez pas le premier jet, c’est la réécriture qui donne au texte sa véritable force. Tentez cet exercice, d’écrire mais 30 minutes pas jour. D’abord la réflexion sur le sujet, la construction du squelette, puis le développement de l’histoire. Jour après jour, et prenez conscience de l’évolution de l’histoire, même mois après mois.

Sortir de l’ombre, se confronter au regard des autres

Partager ses textes est essentiel. Participer à un atelier, publier en ligne, demander des retours. Ces échanges permettent de progresser, de mieux se relire, de se renforcer. Aujourd’hui, les outils ne manquent pas pour se faire lire, même sans passer par une maison d’édition.

Le refus fait partie du parcours. Mais chaque retour, chaque silence même, peut devenir une étape vers une version plus forte de votre projet. Ce n’est pas la validation extérieure qui fait l’écrivain, c’est la fidélité de sa voix, et sa capacité à écrire envers et contre tout.

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