Alors que le beau temps montre de nouveau le bout de son nez, l’inquiétude gronde pour nous, individus possédant une paire de chromosomes XX. Qui dit soleil, dit « se découvrir ». On ressort les maillots de bain du placard, les aisselles réapparaissent au grand jour, les jambes aussi et avec ça le duvet qui les accompagne (les poils hein c’était juste pour faire poétique) pour la plupart d’entre-nous.
Ô les joies de l’épilation, nous les connaissons toutes ! Quelle que soit la méthode qu’on sélectionne, cela s’avère être pour la majorité d’entre-nous une corvée (même si on ne niera pas le petit plaisir post-épilation quand la peau apparaît scintillante et douce comme les bébés – avant de laisser poindre une horde de boutons rougeâtres).
Trêve de plaisanterie, une question demeure : pourquoi nous épilons-nous ? Alors qu’on passe notre temps à nous rabâcher que « la Nature est bien faite », qu’il faut s’aimer tel que cette dernière nous « a faite » (sic) – à savoir avec des poils qui ne sont pas là par hasard – l’épilation est une des premières choses qu’il nous est sommé de pratiquer lors de l’entrée dans la puberté. Les poils c’est sale, ça sent mauvais, c’est animal, bref ce n’est pas féminin.
Aujourd’hui, de nombreux courants féministes interrogent l’épilation, soupçonnée d’être un des nombreux asservissements que subissent les femmes au quotidien. Et si la clé était de faire ce qui nous semble le mieux pour nous, sans se soucier du qu’en dira-t-on ?
Lou, dont vous pouvez retrouver l’interview ici se propose de questionner le sujet à travers son expérience et les problématiques féministes et c’est passionnant ! À regarder et à partager.