La chaîne franco-allemande ARTE a mis en ligne le documentaire « Et si le monde tournait rond ? », qui traite de l’économie circulaire. Si vous avez un peu de temps, et si le sujet vous intéresse, on vous conseille vraiment d’y jeter un oeil.
Voici son descriptif :
Le documentaire lève le voile sur le concept d’économie circulaire, un système économique basé sur l’idée que rien ne devrait être jeté et que tout devrait être réemployé. Un modèle qui pourrait bien sauver notre planète, mais qui suppose de rompre avec nos habitudes et notre frénésie consumériste.
Nous savons que nous sommes en train d’abîmer la planète – et nous savons ce que nous devrions faire pour y remédier : zéro carbone, zéro plastique, zéro hamburger. Alors pourquoi échouons-nous à faire ce qui sauvera la planète et nous sauvera nous-mêmes ? Il y a une raison très simple : notre attachement à l’économie linéaire et son crédo « acheter, consommer, jeter ».
« Et si le monde tournait rond ? » propose une solution. Celle préconisée par l’inventeur de l’hypothèse Gaïa, le scientifique James Lovelock : l’économie circulaire. Puisque dans la nature, tout déchet produit est source d’une nouvelle vie, notre économie devrait s’en inspirer dans les domaines les plus énergivores et polluants : le design, l’alimentation, le logement, la mode.
À partir de la notion de circularité selon laquelle, du plus petit atome aux écosystèmes mondiaux, tout est interconnecté, la biologiste Janine Banyus, le designer Arthur Huang et le financier John Fullerton proposent des solutions concrètes permettant à nos sociétés de s’engager sur la voie d’une économie circulaire. Les exemples sont légion, qu’il s’agisse de « La maison des déchets » d’Arthur Huang à Milan, des lunettes en mégots de cigarettes ou des vêtements fabriqués à partir de résidus d’agrumes.
L’idée d’économie circulaire parait incompatible avec nos modes de consommation issus du modèle capitaliste qui enjoint à posséder toujours plus. Ce documentaire nous propose de changer de paradigme pour que nous ne soyons plus de simples consommateurs, mais des clients conscients de nos besoins réels.
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