La haine en ligne et le cyberharcèlement sont des fléaux qui pourrissent la vie numérique d’un certain nombre d’entre nous, depuis des années. Et quand je dis « vie numérique », ça va souvent bien au delà de ça, et c’est vraiment un des maux du siècle.
Les entreprises très présentes sur les réseaux ne sont pas en reste, et sont elles aussi parfois victimes de ces flots de haine ininterrompus qui sont déversés quotidiennement sur les réseaux sociaux. C’est pas exemple le cas de l’enseigne de cafés Starbucks, très présente sur le Web, et longtemps pionnière dans son rapport avec les nouvelles technologies, qui commence à se poser la question si cette présence en ligne ne devient pas plus pénible que bénéfique pour la marque.
En effet, un échange interne, par mail, a été dévoilé par le site Buzzfeed, dans lequel on peut lire plusieurs responsables des relations avec la marque et Facebook, se questionner sur la pertinence de poursuivre leur présence sur Facebook, considérant que chacun de leur poste est sujet à insultes et débordements, en particulier quand ils soutiennent des causes clivantes aux USA, comme l’écologie, la cause des noirs américains, ou le soutien à la cause LGBT.
Un divorce possible, mais pas certain, considérant que la marque semble d’abord chercher à trouver des solutions et des réponses sur ce phénomène, en effet un certain nombre de questions ont été envoyées à Facebook pour essayer de comprendre comment et pourquoi leur algorithme pouvait favoriser à ce point la démultiplication de ce contenu haineux.
Pour rappel, Starbucks fait déjà partie d’un lot d’une vingtaine de grandes entreprises américaines qui ont cessé d’acheter de la publicité sur Facebook, justement pour dénoncer cette tendance néfaste du réseau social. À voir jusqu’où ira se nécessaire bras de fer entre ces deux géants.