Booba, le célèbre rappeur âgé de 46 ans, a été formellement inculpé lundi pour cyberharcèlement à l’encontre de Magali Berdah, dirigeante d’une agence influente gérant des influenceurs. L’artiste ne nie pas, mais revendique son rôle d’alerteur face à ceux qu’il juge comme des « escrocs du web ».
Magali Berdah perçoit l’inculpation comme une « victoire »
Magali Berdah, fondatrice de Shauna Events, a déposé plusieurs plaintes ayant mené à l’inculpation de Booba. Ce développement judiciaire est considéré par ses avocats comme un grand pas en avant pour elle.
Magali Berdah visée par des menaces sérieuses en ligne
En plus de l’affaire impliquant Booba, 28 individus sont prévus d’être jugés à Paris entre novembre et janvier pour avoir menacé gravement Magali Berdah en ligne. Les menaces diffusées sur les plateformes numériques incluaient des messages violents tels que « Je vais t’agresser » ou « On va te faire du mal ».
Booba déclare « La piraterie n’est jamais finie » après son audition
Après avoir quitté le tribunal lundi, Booba a diffusé une vidéo rassurant ses fans en disant que « tout va bien ». Le rappeur poursuit activement sa campagne contre ce qu’il désigne par « influvoleurs », dévoilant plusieurs fraudes visant les utilisateurs d’internet. Pour cela, il s’allie avec un groupe de soutien aux victimes d’influenceurs.
L’infraction de cyberharcèlement définie par une loi de 2018
La loi de 2018 établit le cadre juridique du cyberharcèlement. Cette infraction est reconnue dès que plusieurs individus harcèlent une personne, même si chacun d’entre eux n’a pas agi de manière répétée ou coordonnée.
