Le préfet du Vaucluse a finalement obtenu de la municipalité d’Avignon (et de la métropole « Grand Avignon » que la fresque antisémite peinte par le street-artist Lekto, soit recouverte.
Une décision qui aura pris du temps à être prise, car au nom de la liberté d’expression, la municipalité refusait de l’effacer. Considérant que l’idée représentée par la fresque était une idée comme une autre.
On ne sait pas si ce refus initial de la supprimer est une absence totale de culture ou de compréhension de ce qu’est l’antisémitisme, ou carrément une position antisémite, mais cette posture était difficile tenable.
Le dessin représentant Jacques Attali en train de manipuler une marionnette à l’effigie d’Emmanuel Macron reprend absolument tous les codes des oeuvres antisémites des années 30. Que ça soit le thème, l’imagerie, le titre (La bête 2), les expressions, etc. Tout est dans cette imagerie, qui ne relève plus d’une opinion, mais clairement d’un antisémitisme assumé.
Cet artiste est d’ailleurs connu pour avoir déjà réalisé des peintures antivax, complotistes, et pro-gilets jaunes. Des milieux fréquemment gangrenés par un important antisémitisme.
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1 Commentaire
Tout est dit dans cet article : juste, complet et pédagogique de surcroit, rien a rajouter, bravo.