Attention, ça peut donner froid dans le dos. Les questions et réponses sont inspirées de faits réels.
Une majorité de …
A : Elizabeth Bathory, la comtesse sanglante
Comtesse hongroise du XVIe siècle, son mari partit en guerre contre les Turcs pour les Habsbourgs, c’est elle qui dirige alors les terres de Sarvar. Puissante et influente châtelaine, les rumeurs courent à son sujet sur l’enlèvement et la torture à mort de nombreuses jeunes filles de la paysannerie mais aussi de la noblesse. Accusée à la cour habsbougeoise, ses complices et hommes de main seront condamnés à mort mais ses enfants parviennent à lui avoir la vie sauve. Elle est cependant condamnée à ne pas quitter une pièce de son château. L’imaginaire populaire lui attribue, entre autres fantaisies, des bains de sang de jeunes filles pour garder une jeunesse éternelle, ce qui lui vaut aussi le surnom de « comtesse Dracula ».
B : Charles Manson et sa grande famille
Dans la mouvance hippie aux États-Unis, Charles Manson crée une communauté dont il sera le leader. Il prétend être une forme de réincarnation du Christ. Entre 30 et 50 personnes sont sous son autorité, (srtout des jeunes femmes qui servent d’esclaves sexuelles). Manson prêche une curieuse prophétie, moitié fondée sur une interprétation de la Bible, moitié sur une interprétation du White Album des Beatles. Différents membres de la Manson family perpétueront des meurtres autour de Los Angeles, dont le plus célèbre est celui de Sharon Tate, compagne de Polanski alors enceinte de huit mois, et de plusieurs de leurs amis. Charles Manson en est le commanditaire.
C : Ted Bundy, the lady killer
Le cas Ted Bundy aura particulièrement secoué les Américains parce qu’il brise l’image du sociopathe marginal et solitaire. En effet, Ted Bundy est étudiant, beau garçon, assez bien intégré et même apprécié. Mais en parallèle de cela il est l’auteur sadique de plusieurs dizaines d’enlèvements de jeunes femmes qui sont torturées et abusées sexuellement. Il agit d’abord autour dans l’Oregon puis dans l’Utah. Les deux séries de crimes ne sont que tardivement reliées et sa culpabilité de même. Il parvient à s’évader à deux reprises avant d’être assis sur la chaise électrique en 1989.
D : Marie Besnard, l’empoisonneuse de Loudun
Marie Besnard est accusée en 1949 d’avoir empoisonné son second mari. Après examen du corps, on découvre en effet une quantité anormale d’arsenic dans celui-ci. Une dizaine d’autres corps seront exhumés à leur tour. Il s’agit principalement de membre de sa famille (y compris ses parents) et de sa belle famille. On retrouve dans la plupart d’entre eux de grande quantité d’arsenic également. Tout de suite, on pense que Marie Besnard a tué tous ces proches afin d’hériter des confortables revenus de son époux. L’histoire fait beaucoup de tapage et après 10 ans de procès, celle que l’on surnomme maintenant « la dame de Loudun » est finalement acquittée par manque de preuves.
E : Ed Gein, le boucher de Plainfield
Élevé par une mère luthérienne fanatique, le jeune Ed Gein et son frère sont exclus de toute vie sociale normale. La famille vit recluse dans une ferme, où Ed passera toute sa vie libre. A la mort de sa mère, Ed tente d’abord de la faire revivre à l’aide d’incantation devant sa tombe et c’est à ce moment-là qu’il se met à déterrer des cadavres afin d’utiliser leur peau pour diverses utilisations (manteau, masque, objets d’intérieur…). Il est arrêté en 1957 pour l’enlèvement et le meurtre d’une tenancière des environs que l’on retrouve décapitée chez lui. Ed Gein inspirera le personnage de Leatherface dans Massacre à la tronçonneuse.
F : La bête du Gévaudan
Créature mystérieuse qui sévit au XVIIIeme siècle dans la région du Gévaudan (Lozère) jusqu’en Auvergne. Les troupes royales furent mobilisées pour la chasser, sans succès. Sa forme (loup-garou, ours?) reste un mystère total.