Culture

Quel.le criminel.le êtes-vous ?

Posté par Ju le Zébu 31 octobre 2018

Attention, ça peut donner froid dans le dos. Les questions et réponses sont inspirées de faits réels.

1. Un.e criminel.le, quel.le qu’il ou elle soit, évolue toujours dans un milieu bien particulier. Vous par exemple, vous vivez plutôt :
Un peu où vous le pouvez , vous êtes plutôt du genre vagabond et surtout vous n’avez aucun sens de la propriété. Chez vous , c’est là où vous le décidez , un point c’est tout.
B
Dans une confortable maison de campagne, dans le bourg.
D
Dans l’une de vos imposantes propriétés familiales.
A
Dans un appartement citadin assez banal.
C
Dans une forêt.
F
Dans une ferme bien isolée. En été, c’est sûr , vous entendez bien les cigales !
E
2. Coté famille, il est généralement reconnu en criminologie, que c’est un peu, voire très compliqué. Ce n’est presque pas votre faute si vous êtes devenu.e ce que vous êtes :
Point de vue de la généalogie, il y aurait peut-être quelques traces de mariage entre cousins mais rien de trop grave. Votre compagnon ou compagne est parti à l’étranger, vous laissant seul.e pour tout gérer.
A
Papa est agriculteur, maman l’aide. C’en est presque décevant.
D
Jusque dans votre adolescence, on vous a raconté que vos grands-parents étaient vos parents et que votre mère était votre sœur.
C
Un papa, une maman et même un frère, voilà un schéma classique. Seulement, votre mère est vraiment tyrannique .
E
Vous avez été sevré beaucoup trop tôt.
F
Un père inconnu, une mère alcoolique incarcérée et un oncle et une tante sadiques.
B

3. Votre plus grand traumatisme d’enfance :
A l’âge de 12 ans, vous êtes atteint.e du typhus, ce qui vous oblige à arrêter l’école et de travailler par la suite aux champs.  
D
A priori vous avez toujours eu un semblant de vie sociale normale. A l’école vous étiez même apprécié. Mais à l’âge de 3 ans, on vous a retrouvé à coté de votre tante endormie et entourée de couteaux. Avouez que c’est un peu étrange.  
C
Vous passez la majeure partie de votre adolescence dans des maisons de redressement, vous y êtes probablement agressé.e sexuellement.  
B
Grrrrr. Okey, okey, nous n’en parlerons pas !
F
On vous a élevé en vous rabâchant continuellement que la sexualité est le Mal absolu. De quoi créer quelques complexes.
E
A l’âge de 11 ans, vous quittez votre famille pour rejoindre celle de votre futur époux. Vous ne reverrez presque jamais les vôtres.

4. Votre hobby dans la vie, c’est plutôt (le meurtre, presque, mis à part) :
La musique, vous êtes un très grand fan des Beatles (mais vous ne supportez pas les Beach Boys).  
B
La cuisine, vous préparez de bons petits plats à vos proches.  
D
Le tir à l’arc et tout ce qui pique.  
A
La politique, vous êtes même pas mal engagé (coté Républicains).  
C
La couture, vous faites de très jolies coussins et abats-jour.  
E
La chasse aux lapins.  
F

5. Une petite anecdote sur vous  ?
Vous avez sorti un album de musique folk.
B
Vous aimez le lard.
  F
Vous habitez dans la Vienne (86).
D
Vous êtes un.e BG.
C
Vous feriez fureur dans les bals masqués.
E
Vous avez un noble port de tête.
A

6. Passons aux choses sérieuses ! Qui sont vos victimes  ?
De jeunes et joli.e.s personnes, entre 16 et 25 ans.
C
Les jeunes paysannes des environs et parfois vos visiteur.euse.s.
A
Des cadavres que vous piochez dans des tombes et lorsque vous n’en avez plus assez vous êtes obligé.e de vous servir parmi les vivants. .
E
Rien que des célébrités ou des gens du show bizz.
B
Vos proches qui font obstacle à vos projets.
D
De jeunes bergères.
F

7. Quelle est votre mise à mort favorite ?
Morsures très sanglantes. Faut bien manger quelque chose.
F
Rien de plus efficace qu’un peu de poison ! Discret et résultat garanti !
D
Vous enlevez quelqu’un à la sortie du travail, le ou la tuer avant de l’accrocher au plafond et de le ou la décapiter.
E
Vous êtes un.e sacré.e pervers.e ! Vous leur demander de l’aide (pour porter vos courses) en leur faisant croire que vous êtes blessé.e, puis vous les enlevez dans des lieux reculés et les abuser sexuellement avant ou après les avoir tué.
D
Une longue et douloureuse torture avec pleins d’objets plutôt moyen-âgeux.
A
En fait, vous préférez déléguer à des subalternes. De fait la méthode vous importe peu, seul le résultat compte.
B

8. Combien de meurtres avez-vous commis  ?
Juste deux êtres humains vivants.
E
Pas plus d’une dizaine.
B
Peut-être 12, dont vos parents.
D
Vous perdez un peu le compte mais on pourrait estimer jusqu’à une centaine au moins.
C
A ce qu’on dit plusieurs centaines. Vous êtes terriblement efficace.
A
Vous ne savez pas compter.
F

9. Comment vous êtes-vous fait coincé ?
Vous êtes victimes des innovations méthodologiques de la police qui commence à compiler une base de données importantes. Vous êtes en tête de la liste obtenue.
C
De mauvaises langues, envieuses de votre revirement de fortune, font courir le bruit que vous êtes un.e meurtrier.e et vous dénonce auprès du Procureur qui ouvre une enquête.
D
On raconte dans le voisinage que de jeunes personnes ensanglantées sortent de chez vous (on compte près de 300 témoignages contre vous). Un sale luthérien, jaloux de votre pouvoir local, vous accuse à la Cour.
A
On a du mal à vous coincer.
F
Vous avez manqué de discrétion lors de votre dernier méfait, la police débarque chez vous le jour même.
E
L’une de vos complices balance tout le monde pour obtenir une immunité.
B

10. Et comment se termine votre histoire  ?
Dans un hôpital psychiatrique pour psychotiques criminels.
E
Terminus sur la chaise électrique.
D
Prison à vie, vous échapper de peu à la peine de mort qui est abolie. Vous mourez sur le billard.
A
Enfermé.e pour les 10 dernières années de votre vie dans une seule et unique chambre dont vous ne sortirez plus jamais.
A
Vous courrez toujours. Rassurant.
F
Acquittée de peu, vous terminez vos vieux jours dans votre maison mais les rumeurs ne cesseront jamais de circuler sur vous dans le voisinage, comme dans tout le pays.
D

Une majorité de …

A : Elizabeth Bathory, la comtesse sanglante

Comtesse hongroise du XVIe siècle, son mari partit en guerre contre les Turcs pour les Habsbourgs, c’est elle qui dirige alors les terres de Sarvar. Puissante et influente châtelaine, les rumeurs courent à son sujet sur l’enlèvement et la torture à mort de nombreuses jeunes filles de la paysannerie mais aussi de la noblesse. Accusée à la cour habsbougeoise, ses complices et hommes de main seront condamnés à mort mais ses enfants parviennent à lui avoir la vie sauve. Elle est cependant condamnée à ne pas quitter une pièce de son château. L’imaginaire populaire lui attribue, entre autres fantaisies, des bains de sang de jeunes filles pour garder une jeunesse éternelle, ce qui lui vaut aussi le surnom de « comtesse Dracula ».

B : Charles Manson et sa grande famille

Dans la mouvance hippie aux États-Unis, Charles Manson crée une communauté dont il sera le leader. Il prétend être une forme de réincarnation du Christ. Entre 30 et 50 personnes sont sous son autorité, (srtout des jeunes femmes qui servent d’esclaves sexuelles). Manson prêche une curieuse prophétie, moitié fondée sur une interprétation de la Bible, moitié sur une interprétation du White Album des Beatles. Différents membres de la Manson family perpétueront des meurtres autour de Los Angeles, dont le plus célèbre est celui de Sharon Tate, compagne de Polanski alors enceinte de huit mois, et de plusieurs de leurs amis. Charles Manson en est le commanditaire.

C : Ted Bundy, the lady killer

Le cas Ted Bundy aura particulièrement secoué les Américains parce qu’il brise l’image du sociopathe marginal et solitaire. En effet, Ted Bundy est étudiant, beau garçon, assez bien intégré et même apprécié. Mais en parallèle de cela il est l’auteur sadique de plusieurs dizaines d’enlèvements de jeunes femmes qui sont torturées et abusées sexuellement. Il agit d’abord autour dans l’Oregon puis dans l’Utah. Les deux séries de crimes ne sont que tardivement reliées et sa culpabilité de même. Il parvient à s’évader à deux reprises avant d’être assis sur la chaise électrique en 1989.

D : Marie Besnard, l’empoisonneuse de Loudun

Marie Besnard est accusée en 1949 d’avoir empoisonné son second mari. Après examen du corps, on découvre en effet une quantité anormale d’arsenic dans celui-ci. Une dizaine d’autres corps seront exhumés à leur tour. Il s’agit principalement de membre de sa famille (y compris ses parents) et de sa belle famille. On retrouve dans la plupart d’entre eux de grande quantité d’arsenic également. Tout de suite, on pense que Marie Besnard a tué tous ces proches afin d’hériter des confortables revenus de son époux. L’histoire fait beaucoup de tapage et après 10 ans de procès, celle que l’on surnomme maintenant « la dame de Loudun » est finalement acquittée par manque de preuves.

E : Ed Gein, le boucher de Plainfield

Élevé par une mère luthérienne fanatique, le jeune Ed Gein et son frère sont exclus de toute vie sociale normale. La famille vit recluse dans une ferme, où Ed passera toute sa vie libre. A la mort de sa mère, Ed tente d’abord de la faire revivre à l’aide d’incantation devant sa tombe et c’est à ce moment-là qu’il se met à déterrer des cadavres afin d’utiliser leur peau pour diverses utilisations (manteau, masque, objets d’intérieur…). Il est arrêté en 1957 pour l’enlèvement et le meurtre d’une tenancière des environs que l’on retrouve décapitée chez lui. Ed Gein inspirera le personnage de Leatherface dans Massacre à la tronçonneuse.

F : La bête du Gévaudan

Créature mystérieuse qui sévit au XVIIIeme siècle dans la région du Gévaudan (Lozère) jusqu’en Auvergne. Les troupes royales furent mobilisées pour la chasser, sans succès. Sa forme (loup-garou, ours?) reste un mystère total.

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