Une ambiance joviale, des chroniqueurs souriants et une audience fidèle chaque soir : de l’extérieur, l’émission Quotidien diffusée sur TMC semble être un lieu de travail idéal. Mais la réalité, mise en lumière par une enquête publiée ce lundi dans Télérama, serait bien plus sombre. Au sein de la société de production Bangumi, cofondée par Yann Barthès et Laurent Bon, des voix s’élèvent pour dénoncer un cadre de travail toxique.
Sous le vernis de la popularité de l’émission, des salariés parlent de “souffrance au travail”, de “management défaillant” et d’“accusations de harcèlement”. L’enquête de Télérama dresse le portrait d’une entreprise où la pression semble omniprésente, au point de pousser certains employés vers le burn-out. Laurent Bon, surnommé “le roi” par certains collaborateurs, est au centre de ces critiques, accusé d’intimidations et de critiques incessantes.
Des témoignages troublants décrivent un environnement où le droit de grève serait contesté et où les différends se multiplient. Au moins quatre anciens salariés ont porté leur affaire devant les prud’hommes, selon l’article. Parmi eux, deux journalistes reporters d’images et le duo de chroniqueurs Éric et Quentin, partis discrètement en 2019.
Si la production de Bangumi affirme prendre le bien-être au travail “très au sérieux”, les récits des employés laissent penser le contraire. Une dépression, des menaces de licenciement et des comportements jugés abusifs rythment le quotidien de ceux qui, chaque soir, contribuent à faire de Quotidien l’un des talk-shows les plus suivis de France.
Pour en savoir plus sur cette situation alarmante au sein de Bangumi et découvrir l’intégralité des témoignages recueillis par Télérama, consultez l’enquête complète sur leur site. Un regard inédit et indispensable pour comprendre les dessous d’une émission qui, malgré son succès, cache bien des zones d’ombre.