Warning –
Quand je dis escroquerie, c’est qu’évidemment il faut prendre le sujet dans sa globalité, c’est une interprétation parmi d’autres possibles.
Le 25 janvier 1785, il y a 239 ans, le prince-cardinal de Rohan reçoit une rivière de diamant. Il la destine à la reine Marie-Antoinette qu’il poursuit en vain de ses assiduités depuis son arrivée à la cour. Mais le fringuant cardinal se laisse gruger par des escrocs de haut vol, c’est le début de l’affaire du collier, ce scandal qui retombera sur la reine elle-même, mise en porte-à-faux, ruinera sa réputation, c’est le début de la disgrâce de la reine aux yeux des français et les prémices de la Révolution française.
Origine de l’histoire –
Auparavant, en 1778, deux (vrais) joailliers (nommés Böhmer et Bassenge) parviennent à présenter le collier à Louis (XVI NDLR) et Marie-Antoinette, souverains depuis 4 années, dans le but de le leur vendre. L’anecdote dit que Louis XV commande ce collier pour Madame du Barry par Louis XV avant qu’il ne meure. Le couple royal se montre cependant très raisonnable, la reine elle-même arguant que le prix de la rivière était du même niveau que le prix de deux vaisseaux de ligne, dont le royaume avait plus besoin.
Le prince Louis de Rohan, soupirant de cette jeune reine, évolue au fil des années jusqu’à être promu cardinal. Néanmoins, il attribue à la reine l’échec de quelques uns de ses autres projets. Il rencontre alors une jeune femme, bâtarde du roi Henri II qui se gratifie elle-même du titre de comtesse de la Motte-Valois, amie d’un escroc italien du nom de Guiseppe Balsamo, comte de Cagliostro.
La comtesse prétendant une intimité avec la Reine, au point de convaincre le Cardinal de pouvoir gagner ses bonnes grâces, elle réussit à le convaincre de lui confier quelques cadeaux, pour lesquels il obtint des billets de remerciements provenant de la reine, tous faux…. La suite mardi !
