On vous parle beaucoup de Stromae ces jours-ci, mais il faut admettre que son retour avec son nouvel album « Multitude » est l’occasion de découvrir toutes les petites qui l’accompagnent, comme bien sur les clips, toujours superbes.
Le dernier qui vient de sortir est donc celui du titre « Fils de joie », qui raconte les funérailles d’une fille d’une travailleuse du sexe.
Des mois de travails et des centaines de figurants ont été nécessaires pour tourner ce clip, en plein centre de Bruxelles, et très honnêtement, vu sa qualité, ça valait le coup ! Le clip est réellement très impressionnant, digne de production hollywoodienne, en plus subtile.
À voir ci-dessous, ou en cliquant sur ce lien :
Les paroles du single sont ci-dessous :
Être seul, c’est difficile et là, ça fait des années
Et de juger, c’est facile, surtout quand on n’y a pas goûté
Le plus dur, bah c’était la première fois
Puis le plus dur, c’est de savoir quand s’ra la dernière fois, hmm
C’est vrai j’suis pas contre un peu d’tendresse de temps en temps
Et puis cette fois-ci, bah, j’pourrais l’faire en l’insultant
Oui, tout est négociable dans la vie, moyennant paiement
En plus, j’suis sûrement son meilleur clientMais oh, laissez donc ma maman
Oui, je sais
C’est vrai qu’elle n’est pas parfaite
C’est un héros et ce s’ra toujours fièrement
Que j’en parlerai, que j’en parleraiJ’suis un fils de pute comme ils disent
Après tout ce qu’elle a fait pour eux
Pardonne leurs bêtises, ô chère mère
Ils te déshumanisent, c’est plus facile
Les mêmes te courtisent
Et tout l’monde ferme les yeuxPourquoi tout le monde me déteste
Alors qu’c’est moi qui les nourris?
Leurs vies s’raient bien plus modestes
Sans moi, elles seraient pourries
Le lit et la sécurité ont un prix, madame
Bah oui, dans la vie tout s’paye
On n’te l’avait donc jamais appris? Hmmm?On m’accuse de faire de la traite d’êtres humains
Mais cinquante, quarante, trente
Ou vingt pour cent, c’est déjà bien
Faudrait pas qu’elles se prennent un peu trop pour des mannequins
Mesdames, ou devrais-je dire « putains »Mais oh, laissez donc ma maman
Oui, je sais (oui je sais)
C’est vrai qu’elle n’est pas parfaite
C’est un héros et ce s’ra toujours fièrement
Que j’en parlerai, que j’en parleraiJ’suis un fils de pute comme ils disent
Après tout ce qu’elle a fait pour eux
Pardonne leurs bêtises, ô chère mère
Ils te déshumanisent, c’est plus facile
Les mêmes te courtisent
Et tout l’monde ferme les yeuxJe sais qu’c’est ton boulot
Mais faut bien qu’j’fasse le mien non?
Entre le tien et le mien
La différence, c’est que moi je paye des impôts
Allez, circulez madame, reprends tes papiers et c’qu’il t’reste de dignité
Pauvre femme, pff, trouve-toi un vrai métierMais oh (mais oh) laissez donc ma maman
Oui je sais (oui je sais)
C’est vrai qu’elle n’est pas parfaite
C’est un héros (c’est un héros)
Et ce s’ra toujours fièrement que j’en parlerai (que j’en parlerai)
Que j’en parlerai (que j’en parlerai)J’suis un fils de pute comme ils disent
Après tout ce qu’elle a fait pour eux
Pardonne leurs bêtises, ô chère mère
Ils te déshumanisent, c’est plus facile
Les mêmes te courtisent
Et tout l’monde ferme les yeux
Vous avez lu : Stromae Fils de joie
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